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Nous avons réalisé cette installation du 9 au 16 septembre 2012 sur la Digue du Large. Une semaine face à la mer, ivres de vent et de soleil, à poser ensemble ce geste dérisoire et magnifique. L’œuvre a résisté à un mistral de force 9, mais pas à quelques mains humaines. Nous n’avons vu de notre ouvrage que ce que nous vous donnons à voir ici. à peine achevée, l’installation fut détruite par un passant de la Digue et pas une feuille d’or ne fut retrouvée alentour ! Nous ne saurons jamais ce qui lui déplut tant, ou peut-être ce passant s’est-il pris au jeu de l’œuvre, y voyant là un matériau de valeur ? L’enquête fut vivement menée au sein du Port et restera sans réponse : qui a volé l’or d’Afrique ? c’était bien la question posée, me dit-on simplement au secrétariat du service de sécurité… Les deux jours qui suivirent, nous avons à nouveau recouvert quelques blocs avec ce qui restait d’adhésif, pour enfin apercevoir depuis la mer, lors d’une promenade en bateau, les éclats de lumière d’Or d’Afrique…
Projet en dérive
Gabarits
Gabarit I
2023
Bois et gravure sur bois
Gabarit III
2025
Bois et Plexiglas
Le Gabarit, qui est l’outil de fabrication de la série de Afrique en chantier (I et II) porte des mots gravés sur bois arrimés aux repères d’alignement des échafaudages. Des mots, pour dire les désirs et les rêves des peuples du monde en général, et d’une Afrique en chantier, plus particulièrement. Un nouveau Gabarit a été réalisé pour la fabrication de la série Mirages. Il porte la trace de l'esquisse au crayon de la silhouette du continent africain et les repères en plexiglas qui donne la trame des grilles qui constituent les Mirages.

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