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Nous avons réalisé cette installation du 9 au 16 septembre 2012 sur la Digue du Large. Une semaine face à la mer, ivres de vent et de soleil, à poser ensemble ce geste dérisoire et magnifique. L’œuvre a résisté à un mistral de force 9, mais pas à quelques mains humaines. Nous n’avons vu de notre ouvrage que ce que nous vous donnons à voir ici. à peine achevée, l’installation fut détruite par un passant de la Digue et pas une feuille d’or ne fut retrouvée alentour ! Nous ne saurons jamais ce qui lui déplut tant, ou peut-être ce passant s’est-il pris au jeu de l’œuvre, y voyant là un matériau de valeur ? L’enquête fut vivement menée au sein du Port et restera sans réponse : qui a volé l’or d’Afrique ? c’était bien la question posée, me dit-on simplement au secrétariat du service de sécurité… Les deux jours qui suivirent, nous avons à nouveau recouvert quelques blocs avec ce qui restait d’adhésif, pour enfin apercevoir depuis la mer, lors d’une promenade en bateau, les éclats de lumière d’Or d’Afrique…
Projet en dérive
Ardoises
Série "Ardoises"
2020 - 2021
Dibon et pastel tendre blanc
Les Ardoises reprennent en dessin au pastel tendre blanc sur des tableaux noirs le « motif » de l’échafaudage utilisé pour une série d'oeuvres monumentales (Afrique en chantier, Marhabane). Le tableau noir, comme une réminiscence de souvenirs d’école de l’artiste, mais aussi comme une référence plus frontale à la transmission des savoirs qui « échafaude » notre avenir. Le tableau noir comme si rien ne pourrait plus venir s'y inscrire à part la blancheur évanescente d'une craie si facilement effaçable, comme une surface vierge en opposition à la page blanche, une surface où viennent s'échafauder des désirs et des possibles.
(florence renault, août 2021)







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